Retour à la page précédente RÉPARTITION DES SÉISMES 1986 À 1989
RÉPARTITION DES SÉISMES PERCUS DANS LA RÉGION ENTRE 1986 ET 1989
séismes d'une magnitude égale ou supérieure à 2
(d'après R. Omar)

La majeure partie de la sismicité est concentrée sur une bande d'une dizaine de kilomètres de large, le long des fosses du Golfe d'Aden et du Golfe de Tadjourah.
A l'ouest, au sud et au nord, la situation est plus diffuse et dépend des périodes: de 1974 à 1983, cette activité se pousuivait nettement dans le Ghoubbet et le rift d'Asal, de 1986 à 1989 (carte ci-contre), on observe une activité importante localisée au nord-ouest du Hanté et d'autres séismes plus rares affectant les marges comme cela à été le cas dans la Grand Bara, au sud du Ghoubbet.

On observe en République de Djibouti une activité sismique quasiment permanente liée à l'activité tectonique d'ouverture du Golfe de Tadjourah.
Ce n'est que depuis 1972 que des mesures précises ont pu être effectuées suite à la mise en place de trois stations reliées en 1974 à l'Observatoire Géophysique d'Arta qui comporte 10 stations réparties autour du Golfe et du Rift.
L'activité journalière est d'ordre microsismique et peut atteindre 20 séismes dans le Golfe de Tadjourah (elle atteint assez fréquemment une magnitude 3 au niveau du plancher du rift). De manière épisodique on observe des crises comportant des séismes majeurs (de magnitude supérieure à 4) avec répliques pouvant durer un mois.
Ces crises résultent de la libération brutale d'énergie accumulée sous forme de contraintes le long de la frontière des plaques entre l'Arabie et l'Afrique qui rompent épisodiquement. Parmi ces crises on notera celles de mars et avril 1973, novembre et décembre 1978 (Ardoukôba), octobre 1979, octobre 1980, février 1997.
Retour à la page précédente RÉPARTITION DES SÉISMES ENTRE 1986 ET 1989
GÉOLOGIE DE LA RÉPUBLIQUE DE DJIBOUTI © 2001 - Jean-Paul Berger

Si la page est appelée hors cadre de navigation, accès au [ Sommaire ]