Dernière mise à jour le 29/06/04
MISE EN ÉVIDENCE DE LA RESPIRATION CHEZ LES VÉGÉTAUX
Expérience réalisée avec des champignons de Paris

La respiration d’un champignon.

On réalise trois expériences A, B et C comme décrit ci dessous.

a - Le mode opératoire

Indiquez le rôle de l’eau de chaux et celui du liquide coloré.

  • L’eau de chaux, si elle se trouble, montre la présence de dioxyde de carbone.
  • Le liquide coloré est « un bouchon mobile », il met en évidence les variations de volume des gaz (l’air) enfermés dans le tube.

Nous étudions donc dans cette série d’expériences deux facteurs : la présence de gaz carbonique et les variations générales du volume gazeux.

b - Résultats et analyse.

  • Expérience A
    • L’eau de chaux est troublée et le liquide coloré monte dans le tube.
    • Cela montre la présence de dioxyde de carbone (qui réagit avec l’eau de chaux) et la diminution du volume de gaz contenu dans le tube.
  • Expérience B
    • Aucun changement
  • Expérience C
    • Aucun changement

c - Interprétation

Comparons les résultats deux à deux selon la méthode du raisonnement expérimental.

A - C - Le champignon est responsable du dégagement de dioxyde de carbone et de la diminution de volume de l’air.

A - B - En absence d’eau de chaux le volume de gaz ne diminue pas. En A, l’eau de chaux en réagissant avec le dioxyde de carbone le fait disparaître au fur et à me-sure de son dégagement par le champignon ; cela permet de mettre en évidence qu’un gaz de l’air disparaît, l’oxygène. Dans B le volume d’oxygène disparu est remplacé par celui du dioxyde de carbone dégagé.

2. Conclusion.

Les plantes respirent, et ce, 24h sur 24 , elles consomment du dioxygène et rejettent du dioxyde de carbone. Mais les échanges gazeux sont plus faibles que ceux observés chez les animaux. Cela s’explique par le fait que les besoins sont moindres (pas de mouvements, pas de dégagement de chaleur).