Dernière mise à jour le 9/02/11

L'observation de paysages argileux met en évidence le comportement des roches argileuses par temps de pluie.

Ci-dessus. Dépression argileuse après une pluie (Petit Bara - Djibouti) : formation de flaque d'eau qui ne disparaissent qu'après évaporation.

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Dans les paysages argileux, les flaques d'eau qui ne disparaissent qu'après évaporation de l'eau. L'infiltration de l'eau est relativement peu importante, elle se produit jusqu'à ce que les fentes de dessiccation se referment par gonflement des constituants argileux qui absorbent l'eau (eau de rétention). L'argile forme alors une pâte glissante, malléable et imperméable.

Sous l'action de la chaleur, l'eau de surface s’évapore entraînant la disparition de l'eau de rétention, ce qui provoque la rétraction des constituants de l'argile et la formation de fentes de dessiccation (ou de rétraction). On obtient une croûte argileuse divisée en plaques polygonales.

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Ci-contre à gauche.
L'Oued Ouéa un jour de fortes pluies (Djibouti).

L'eau est colorée par l'argile arrachée aux berges du wadi et dans la dépression du Bara (photographie ci-contre, à droite).

L'argile est transportée en suspension par le courant.

Ci-dessus. Après assèchement des flaques, le dépôt argileux se rétracte, créant des fentes de dessiccation qui découpe la surface en polygones.

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Ci-dessous. On a reproduit expérimentalement les conditions de formation des fentes de dessiccation.

A gauche, dans un premier temps, de l'argile est mise en présence d'eau.
A droite, dans un deuxième temps, on laisse l'eau s'évaporer à l'air libre.
Si on verse à nouveau de l'eau goutte à goutte sur l'argile desséchée.

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Ci-dessous. Paysage raviné par les eaux de ruissellement (Petit Bara - Djibouti). L'eau de ruissellement ne pouvant s'infiltrer coule rapidement, arrache et transporte l'argile en suspension.