Dernière mise à jour le 22/10/07

Le fonctionnement d'un radiomètre
Résultats de TP

La réflectance.

C'est le rapport de l'énergie réfléchie à l'énergie incidente. Sa valeur est donc comprise entre 0 et 1 (image ci-contre tirée du logiciel "Images satellaires").

Protocole expérimental illustré.

Le principe utilisé pour effectuer la mesure expérimentale est simple.
Sachant que le blanc parfait reflète l'intégralité du rayonnemnt incident, on étalonne l'appareil en mesurant le rayonnement réfléchi par une feuille de papier blanc et en lui affectant la valeur 100 (100 %). On lit ensuite directement en % de réflectance, les valeurs du rayonnement réfléchi par les différents substrats (sur fond noir).
Il faut réétalonner le blanc à la valeur 100 pour chaque filtre (ceux-ci ayant des densités différentes).


Tiré de la documentation Titus
Protocole expérimental illustré

Etape 1. Pour chaque filtre (ici le filtre vert), on étalonne avec une feuille de papier blanc d'usage courant. Celle-ci réfléchit entre 92 et 95 % du rayonnement incident. On règle donc avec une valeur comprise entre 92 et 95
Etape 2. On enlève la feuille blanche et on place alors les différents substrats sur fond noir. On obtient par lecture directe, pour le filtre concerné (ici le vert), la réflectance en pourcentage pour chaque substrat.
Prendre soin de placer l'appareil à une distance proche du substrat et de centrer ce dernier dans l'axe de l'orifice et non de l'appareil.

1
2

Résultats obtenus.

On obtient la signature spectrale de chaque substrat sous forme d'une courbe des réflectances liées aux différents filtres. Chaque signature permet de différencier les substrats et de les identifier.
  • Pour les plantes chlorophylliennes, on observe,
    • dans la visible :
      • une absorption importante dans les radiations bleus et rouges (énergie utilisée par la chlorophylle pour la photosynthèse),
      • une forte réflectance pour les radiations vertes (cela explique pourquoi les plantes nous paraissent vertes dans le visible)
    • dans l'infrarouge proche, une très forte réflectance.

  • On remarque l'influence de l'humidité sur la réponse spectrale d'un sol nu clair (constitué ici d'un sable calcaire clair de la région de Sharjah). Ce qui permet de différencier sur les images satellites le degré d'humidité d'un sol.

  • Enfin, un sol humifère sombre présente une faible réflectance (ce qui était prévisible), mais on remarque que le spectre est différent de celui du sable du fait de la présence de matières organiques en décomposition.

Résultats obtenus en TP
Lycée Georges Pompidou - Sharjah - 2004

Jean-Paul BERGER
Site SVT - Lycée Georges Pompidou - Doubaï - Emirats Arabes Unis
Si cette page s'ouvre hors cadre
Retour à la page d'accueil du site